Thinking Machines, premier partenaire OpenAI en Asie-Pacifique

Thinking Machines, premier partenaire OpenAI en Asie-Pacifique

Thinking Machines devient le premier partenaire de services OpenAI en Asie-Pacifique

Thinking Machines devient le premier partenaire de services d’OpenAI en Asie-Pacifique

Thinking Machines Data Science a annoncé un partenariat stratégique avec OpenAI, devenant ainsi le tout premier partenaire de services officiel en Asie-Pacifique. L’objectif : accompagner les entreprises de la région dans la transformation de l’intelligence artificielle (IA) en résultats opérationnels concrets.

Avec une adoption croissante de l’IA dans la région, une étude d’IBM révèle que 61 % des entreprises utilisent déjà l’IA. Pourtant, beaucoup peinent à dépasser le stade des projets pilotes. Thinking Machines et OpenAI souhaitent inverser cette tendance grâce à une offre de formations pour dirigeants, des services de création d’applications IA sur mesure et des conseils pour intégrer l’IA dans les opérations quotidiennes.

Passer des projets pilotes aux résultats mesurables

Pour Stephanie Sy, fondatrice et CEO de Thinking Machines, le succès de l’IA repose sur une approche axée sur les capacités. Elle affirme : “Nous aidons nos clients à construire les compétences, les stratégies et les systèmes nécessaires pour tirer pleinement parti de l’IA… Il s’agit de réinventer le travail en favorisant la collaboration homme-IA.”

Le principal frein ? Considérer l’IA uniquement comme une technologie, et non comme un levier de transformation des processus métiers. D’après Stephanie Sy, les entreprises doivent s’aligner sur trois piliers essentiels :

  • Une vision claire et commune entre dirigeants.
  • Des processus redéfinis pour intégrer l’IA dans le quotidien.
  • Des compétences adaptées pour assurer l’adoption à grande échelle.

Un leadership stratégique et visionnaire

Dans de nombreuses entreprises, l’IA est encore perçue comme un projet technique. Cependant, pour qu’elle devienne un moteur de croissance, le leadership doit impulser la dynamique. “Les comités de direction doivent fixer les outcomes prioritaires, définir l’appétence au risque et désigner des responsables”, explique Sy.

Chez Thinking Machines, l’accompagnement démarre souvent par des sessions exécutives dédiées à l’usage de ChatGPT, à la gouvernance, et à la planification du passage à l’échelle.

Collaborer avec l’IA : l’humain au cœur du processus

La collaboration humain-IA repose sur une approche dite “human-in-command”. Cela signifie que l’humain garde la maîtrise des décisions, pendant que l’IA prend en charge les tâches répétitives : recherches, brouillons, résumés, etc.

Résultat : un gain de temps significatif. Selon Thinking Machines, les professionnels utilisant ChatGPT gagnent entre 1 et 2 heures par jour. Une étude du MIT montre même une augmentation de 14 % de la productivité dans les centres d’appels, surtout chez les employés les moins expérimentés.

IA agentique : vers des assistants autonomes mais encadrés

L’IA agentique est le prochain palier : elle ne se limite plus à répondre, mais peut exécuter des process complets. De la recherche à l’application API, elle pilote des tâches en multi-étapes avec, toujours, un humain en supervision.

Thinking Machines veille à combiner ce potentiel avec une auditabilité rigoureuse, pour garantir la transparence, la réversibilité et le respect des politiques internes.

Gouvernance intégrée et confiance renforcée

La gouvernance ne doit plus être un simple formalisme, mais s’inscrire dans les flux de travail quotidiens. Cela passe par :

  • L’utilisation de sources approuvées ;
  • Des accès basés sur les rôles ;
  • Des journaux d’audit ;
  • Des points de validation humaine pour les décisions sensibles.

La fiabilité est essentielle pour accélérer l’adoption. Plus les équipes auront confiance dans les systèmes déployés, plus elles s’appuieront sur l’IA au quotidien.

Contextes locaux, déploiement régional

L’Asie-Pacifique est un patchwork culturel et linguistique. Une même solution ne peut être appliquée partout. Thinking Machines adopte une stratégie “local first, scale second” : adapter d’abord les outils au contexte local, puis standardiser les pratiques réplicables (gouvernance, intégrations, KPIs).

C’est cette méthode qui a été appliquée aux Philippines, à Singapour et en Thaïlande, garantissant des implémentations efficaces et adaptées.

Priorité aux compétences plutôt qu’aux outils

Pour Stephanie Sy, la compétitivité vient des talents. Elle identifie trois domaines de compétences clés dans l’ère de l’IA :

  • Littératie exécutive : comprendre les enjeux, fixer les objectifs, cadrer les risques.
  • Design des workflows : organiser les responsabilités IA/humain dans les process.
  • Compétences pratiques : savoir créer des prompts efficaces, valider les sources, vérifier la qualité des réponses.

Plus de 10 000 professionnels ont déjà été formés par Thinking Machines. Les résultats sont probants : des gains de productivité immédiats et durables.

Transformation sectorielle à venir

Dans les cinq prochaines années, l’intelligence artificielle passera de la rédaction à l’exécution complète de processus critiques. Les secteurs clés incluent :

  • Finance : assistants intégrant les politiques internes.
  • Industrie : copilotes pour la chaîne d’approvisionnement.
  • Retail : expériences clients personnalisées, mais conformes.

Un exemple concret : avec la Banque des Philippines (BPI), Thinking Machines a développé BEAi, un système RAG (retrieval-augmented generation) trilingue (anglais, filipino, taglish) capable d’afficher les sources et pages utilisées, tout en comprenant la hiérarchie des politiques internes.

Déploiement de l’IA en Asie-Pacifique

Le partenariat avec OpenAI débute aux Philippines, à Singapour et en Thaïlande. L’ambition est d'étendre progressivement le modèle à l’ensemble de la région. Les secteurs tels que la finance, le commerce et l'industrie seront les premiers ciblés, compte tenu de leur fort potentiel d’automatisation et d’optimisation via l’IA.

“L’adoption de l’IA ne repose pas seulement sur les outils, mais sur la combinaison d’une vision claire, de processus adaptés et de compétences solides à tous les niveaux”, conclut Stephanie Sy.

@ReservoirLive